Les sols constituent la base des forêts, des prairies et des champs. Ils comportent de loin la plus grande diversité des espèces. Ils façonnent le paysage et nous protègent face aux dangers naturels et contre le réchauffement climatique. Sans vers de terre, collemboles, nématodes, acariens, champignons et bactéries, les sols ne fourniraient aucun nutriment et ne filtreraient pas l’eau.
Bien que les sols et les organismes qui s’y trouvent jouent un rôle capital, les services qu’ils fournissent sont méconnus. L’action « La preuve par le slip » veut les mettre en lumière. Pendant le week-end des 20 et 21 avril, toutes les personnes qui ont accès à un lopin de terre pourront commencer à recueillir des informations sur la santé de leur sol grâce à une méthode simple.
Résultats après deux mois
Pour participer, il suffit d’avoir un slip composé uniquement de coton, une pelle pour l’enterrer, et de télécharger l’application ou de se rendre sur le site www.preuve-par-slip.ch. Il faut ensuite déterrer le slip deux mois plus tard. Le stade de décomposition du sous-vêtement donne des indications sur les activités biologiques qui se déroulent dans le sol. Si le tissu est complètement ou partiellement décomposé, cela témoigne de la santé et de la vitalité du sol.
Le comédien et humoriste Simon Romang explique le procédé dans une vidéo, disponible sur le site web www.preuve-par-slip.ch.
Vaste partenariat en faveur du sol
« La preuve par le slip » est un projet de l’Agroscope, porté par de nombreux partenaires publics et issus des secteurs de l’agriculture, de l’environnement, de l’aménagement du territoire ainsi que du monde scientifique. Voici les membres du projet : AGRIDEA, l’Agroscope, la Société suisse de pédologie, l’Office fédéral de l’agriculture, l’Office fédéral du développement territorial, l’Office fédéral de l’environnement, Cercle Sol, Espace Suisse, la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, le Centre de compétences sur les sols, le Centre de compétence sol – Valais, la Société d'utilité publique économique de Berne OGG, Pro Natura, sanu durabilitas, l’Union suisse des paysans, la Fédération suisse des jardins familiaux, l’Union des villes suisses, la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage, l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, la Haute école zurichoise des sciences appliquées ZHAW et divers cantons.
Renseignements :
Service médias de l’Office fédéral de l’environnement, tél. +41 58 462 90 00, medien@bafu.admin.ch